http://www.schiltigheimkravmaga.com/?p=1036
Club de Rennes : www.kcmr.fr
Club de Schiltigheim : www.schiltigheimkravmaga.com/
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Ce mois-ci, afin de ne pas « réinventer la roue » comme d’autres « réinventent » le Krav Maga, nous reprenons (avec la permission du rédacteur) l’article ci-dessus relatif à l’inhibition de l’action face à un stress, publié chez Krav Maga Bas Rhin (KMBR).
A la FEKM, le principe d’apprentissage se fait pendant les cours ou les entraînements, contrairement à ceux qui prônent le recours permanent à la mise en situation. Tout simplement car on n’apprend rien sous stress. Les zones du cerveau gérant l’apprentissage et la mémoire, et celles gérant le stress sont opposées. Se taper dessus avec une multitude de protections pendant une heure ne donne que deux sortes de résultats :
1/ une absence de réalisme dans la mesure où les multi-protections ne permettent pas de sentir la réalité des coups;
2/ la conséquence du 1/, c’est que celui qui mesure 1m95 et pèse 120 kgs l’emporte toujours sur celui (ou celle) qui mesure 1m60 et pèse 50 kgs.
En revanche, dès lors que les techniques sont assimilées en cours (donc lentement au départ ou à vitesse réduite, puis plus rapidement), elles s’ancrent à la fois dans l’esprit et dans le corps et deviennent réflexes. A partir de ce niveau (environ vers la 3ème année de pratique), on peut envisager des mises en situations assez réalistes avec les protections habituelles. Car à la fois « l’agresseur » sait ce dont son partenaire va être capable, et l’agressé sait contrôler ses coups.
L’intéressant de la mise en situation c’est de travailler tant le mental (ne pas se résigner pendant un combat) que le physique (exercice très cardio) et surtout les capacités d’adaptation du pratiquant dans un contexte encore plus réaliste que celui du cours ou de l’entrainement…
« On improvise, on s’adapte, on domine ».