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Une très bonne présentation complète du sujet faite par Krav Maga Lyon et son représentant Steve Schmitt (5ème darga, Président de la FEKM)
Stage défenses contre attaque au bâton ou au couteau le 21 juin 2014 à Rennes.
Renseignements sur http://www.kmcr.fr
Les stages d’instructeurs de Krav Maga se multiplient. A Rennes, cette saison, ce ne sont pas moins de 2 stages de ce type qui sont proposés. Même si sur le papier on indique des pré-requis, ne nous leurrons pas : il suffit d’avoir fait du judo à 6 ans pour être accepté (le chèque est plus fort que le pré-requis !). Enfin, 1000€ pour une semaine !!! Tout cela pour ressortir avec un niveau qui ne permettrait pas de passer la ceinture jaune chez nous, c’est bien cher payé ! A la FEKM, pour être instructeur de Krav, il faut être au moins ceinture noire (minimum 5 ans de pratique et de pratique régulière) et avoir passé un examen fédéral. Le coût global de la formation n’excède pas 500€ sur les 5 ans. Proposer des stages à la va-vite avec des experts internationaux de leur quartier n’a qu’un but : dégager du cash au détriment des plus crédules, qui ont peu d’amour propre, et qui ont si peu d’estime d’eux-mêmes qu’ils ont besoin de ce type de « diplômes » pour exister. Ce type de stages fait immédiatement penser à la fable de La Fontaine : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». C’est le travail seul qui permet d’atteindre un niveau technique satisfaisant, permettant ensuite d’envisager l’enseignement. Le chèque ne peut permettre que d’acheter un diplôme auprès de personnes ou de « fédérations », qui demanderont une rémunération les années ultérieures pour que ce diplôme reste valable… Il suffit, pour s’en convaincre, de vérifier auprès des fédérations dont certains se font forts d’être instructeur pour constater qu’ils n’y sont pas ou plus référencés… La problématique du diplôme acheté, c’est que l’on vous demande de le payer en permanence… Faute de quoi, on vous dénigre. La facilité a aussi un revers de médaille…
Les arts martiaux et sports de combat listent fréquemment les points vitaux. Tout simplement car cela va permettre d’édicter une règle de conduite « sportive » pour pratiquer la compétition. On va donc interdire certaines zones. En Krav Maga, nous préférons le terme de zones sensibles, ou plus justement de points faibles. Tout simplement car la vie n’est pas forcément mise en balance.
Un simple rappel des principaux points vitaux régulièrement décrits :
les yeux; la gorge; le plexus; les parties génitales; les genoux; les tibias/chevilles; les pieds… Entre autres.
Le nez est aussi souvent cité. Il a, par exemple, a un effet intéressant car, il peut casser rapidement et provoquer ainsi le déclenchement des glandes lacrymales qui peuvent nous aider lors d’une confrontation à amoindrir la vue de l’adversaire (déjà perturbée par l’effet tunnel). Mais face à quelqu’un de « dur au mal » (rugbyman, pratiquant de MMA ou de JJB, boxeur thai ou kick…), le nez cassé ne se sentira qu’après coup dans une bagarre réelle, et contrairement à l’idée reçue, on ne peut pas « tuer » quelqu’un en lui remontant le nez d’un coup de paume vers le cerveau (un os empêche cela et fracasserait le nez en miettes avant qu’un morceau arrive au cerveau, il s’agit donc d’une légende urbaine). Raison pour laquelle en Krav nous travaillons des enchaînements de coups utiles, qui d’années en années se fluidifient et s’automatisent comme des réflexes en fonction de la position du partenaire sur les impacts. Le nez : point NON VITAL.
Les yeux ont un effet incapacitant immédiat. Outre la possibilité de perdre son oeil (ce qui arrive à nombre de bagarreurs de rue), la douleur est surmontable dans l’instant, mais la peur de perdre l’oeil prend vite le dessus ainsi que la vision réduite de 50% et l’instinct de vouloir préserver l’oeil valide restant. Raison pour laquelle nous travaillons nos phases de combat avec des gants de boxe et non des mitaines, tout comme les pratiquants de MMA lorsqu’ils travaillent la partie pieds-poings. Certains avancent l’argument que puisque ce n’est pas mortel et que l’on a toujours un oeil pour se battre, on peut continuer. Que l’oeil est un organe souple et d’une extraordinaire résistance. D’expérience, l’oeil, on s’arrête net ! De toute façon, on n’en meurt pas. Le doigt dans l’oeil : point NON VITAL.
La gorge : un crochet à la gorge (donc qui va arriver par la partie non cartilagineuse, mais sur la partie fortement irriguée) peut provoquer un KO. Un direct à la gorge peut provoquer une fracture du larynx et s’avérer encore plus dommageable voire mortel. Un coup violent peut entraîner l’arrêt net de la respiration, une hémorragie interne avec étouffement dans son propre sang, l’enfoncement du larynx et de la trachée artère. Un coup léger est incapacitant et pourra même transformer la voix de l’agresseur ultérieurement. La gorge : point VITAL.
Les parties génitales : certes cela fait très mal et peut être incapacitant. Toutefois, on remarque que sous stress, alcoolisé ou drogué, la douleur n’est pas forcément ressentie de la même façon. Même si au Krav Maga nous avons une grande habitude des frappes aux parties (car c’est une zone que nous pouvons facilement travailler en la protégeant, au contraire des yeux ou de la gorge), on s’aperçoit que sous stress la zone n’est pas aussi aisée à toucher et surtout que le combattant adverse peut faire preuve d’une étonnante résistance à ce coup. Bien entendu, un coup très fort et bien placé va arrêter net (fracture ou luxation testiculaire, voire fracture du bassin et de l’urètre). On ne va probablement pas en mourir mais les complications à venir seront très importantes sans oublier l’impact psychologique. Partie génitales : point NON VITAL.
Genous, tibias, pieds et plexus sont bien entendu des parties non vitales mais qui peuvent endommager la capacité à combattre.
Il reste une zone sensible dont nous n’avons pas parlé : la tête. Les coups à la tête peuvent provoquer un KO, voire une hémorragie interne, un oedème, des complications graves, et une mauvaise chute consécutive au KO. Je considère que ce point est un point VITAL (affaire Clément Méric pour ne citer que cet exemple récent).
Raisons pour lesquelles il faut surtout retenir les principes du Krav Maga : je cherche à réduire durement, rapidement et efficacement les capacités de combat de l’agresseur : je travaille donc sur les zones sensibles. Mais surtout c’est la fluidité dans l’enchaînement des coups qui devra nécessairement suivre qui peut nous donner un avantage certain. Face à un combattant expérimenté, une zone sensible ne sera peut être pas suffisante pour le mettre hors de combat. Mais c’est un travail préparatoire à d’autres frappes. L’enchaînement des frappes utiles et alternées sur différentes zones, voilà bien ce qui est important. Raison pour laquelle, au Krav Maga, savoir donner un coup de poing et un coup de pied sont des bases que l’on travaille sans cesse et qui rendent efficaces le reste des techniques ultérieures. Sans contre efficace sur une attaque au couteau, sur laquelle à la base nous n’avons que de très faibles probabilités de nous en sortir, autant dire qu’il vaut mieux dépenser son argent en stages de survie où l’on apprend à manger des pissenlits par la racine. Idem sur les désarmements de pistolets. La technique est importante, mais c’est un tout ! Elle s’accompagne souvent d’un contre. Si ce contre est inefficace, hors distance, sans poids de corps, un adversaire supérieur en force pourra probablement reprendre le contrôle de son arme d’un mouvement brusque. Apprendre à donner un coup de poing, un coup de pied est bien moins « fun » que de s’imaginer être Jason Bourne. Mais c’est le début nécessaire de la prise de conscience d’une nécessaire efficacité. Enfin, ces zones sensibles sont efficaces, c’est prouvé. Mais allons-nous oser crever un oeil ? Allons-nous oser frapper à la gorge ? Si l’on n’hésite pas à frapper les parties car on en a pris l’habitude à l’entraînement, oserons-nous frapper suffisamment fort . Là encore, ce qui va primer, c’est la détermination. Sans détermination et, finalement, un peu de courage, toutes nos techniques ne serviront pas. Le travail est donc physique, mais également psychologique, notamment à l’occasion des mises en situation que l’on peut faire à l’occasion afin de tester ce qui a été enseigné dans des conditions plus « rudes » et mesurer tout le chemin qui reste à faire.
Pour beaucoup, Janvier représente le mois des premiers passages de grades (pour ceux qui ont débuté en septembre, et qui le souhaitent, du moins à la FEKM où ce n’est pas obligatoire).
Alors, oui, dans la vaste jungle bordélique et l’embrouillamini de ce que l’on trouve sous le nom de Krav Maga, vous avez tous les styles :
– ceux qui passent des grades (FEKM, IKMA, IKMF, KMWW, KMSA) parce que le fondateur avait créé volontairement un système de grade où les grades ne sont pas donnés;
– ceux qui passent des grades où les grades sont des récompenses comprises dans la cotisation;
– ceux qui ne passent pas de grades en soutenant que la réalité ne fait pas la différence entre les grades (ce qui se défend.. La sélection peut par contre se faire entre celui qui a appris et celui qui croit avoir appris), ou parce qu’ils ont soit disant adapté de manière « contemporaine » leur enseignement. Et surtout pour ne pas perdre d’élèves.
Maintenant que ce postulat – tout à fait subjectif j’en conviens – est posé, à quoi servent les grades ?
D’abord dans un cours (ou lors des stages), quand nous recevons des élèves d’autres clubs, cela peut permettre rapidement visuellement au prof de savoir à qui on s’adresse et de savoir quels sont censés être les acquis techniques des uns et des autres et de savoir sur quels points il doit insister.
Ensuite les grades valident des étapes.
Jaune – orange : les bases des bases des bases… qui serviront pendant tout l’apprentissage et dans toute sa pratique personnelle. Etat d’esprit.
Verte : ajout de techniques de base. Travail des enchaînements et de la fluidité. Combat dur.
Bleue : Projection et armes bâton/couteau
Marron : positionnement dynamique du corps dans l’espace. Armes à feu
Noire : synthèse des techniques, fluidité – Principe du 2 contre 1.
Et comme la noire (1er darga) constitue en fait la « ceinture blanche des élèves les plus gradés », on recommence alors tout depuis le début mais en essayant d’être sur un niveau technique encore plus élevé, en gommant les défauts qui subsistent et en recherchant une efficacité accrue. Plus le niveau est élevé, plus il demande de travail car il est finalement assez facile de retomber rapidement et de perdre sa technique. Plus on travaille, plus les mouvements s’ancrent en réflexes.
Selon moi, et encore ici, c’est subjectif, les ceintures les plus importantes sont la jaune et la orange. Tous mes camarades profs de la FEKM ne seront pas forcément d’accord avec moi.
Celle où l’on peut commencer à estimer être capable de se défendre en cas d’agression réelle est la bleue. La bleue est également celle, toujours selon moi, où quelqu’un qui a pratiqué d’autres sports de combat auparavant, va récupérer son avantage en combat car il va désormais être en mesure d’intégrer une palette technique plus large avec des principes de Krav Maga. On distingue ainsi les pratiquants « krav » et « purs krav » (ce qui n’ont fait que du krav). C’est une des raisons pour lesquelles l’intérêt pour d’autres disciplines peut être développé au fur et à mesure que l’on avance dans son parcours, afin d’accroître son éventail technique en combat.
Les ceintures les plus difficiles sont la bleue et la marron.
Les grades de noire sont question d’implication et de travail : les techniques sont acquises mais elles ne sont pas effectuées sans défauts qu’il convient de gommer. Elles sont donc également difficiles à obtenir. Mais si les bases sont là, il ne s’agit que de travail. Beaucoup de travail certes. Mais peut être moins qu’au niveau de la bleue et marron où l’on exige un certain niveau technique conjugué à un programme long incluant des techniques totalement différentes.
Il en ressort que si la méthode d’apprentissage et les structures de cours ont été faits de la sorte, c’est qu’il y a une bonne raison.
Que si Imi a suivi un système de ceintures, c’est qu’il y a une bonne raison.
Que si le programme a été conçu ainsi au niveau de la FEKM par Richard Douieb, c’est qu’il y a une logique et une cohérence.
Certaines de nos techniques de base ne sont pas forcément « fun »… Aussi, ceux qui n’ont jamais pratiqué, ou qui en ayant fait 2′ de Krav maga dans leur vie, peuvent estimer qu’ils sont tellement bons, qu’il leur suffit juste de devenir prof et de ne pas repasser sur des choses qu’ils pensent, à tort, connaître ! Ou qu’ils peuvent créer leur propre fédé (avec généralement plus de profs que d’élèves) parce qu’ils viennent d’autres horizons des sports de combat ou arts martiaux et qu’à leur avis ils n’ont pas à passer par les bases. Cela peut permettre de mélanger les techniques de façon à donner un ensemble plus marketing et plus agréable, de jouer avec des pistolets et des couteaux tout de suite et ainsi de mieux préparer leurs élèves à la future guerre. Il bafouent une des règles de base : l’humilité. En évitant les passages de grades, ils sont également certains de ne pas perdre d’élèves. En même temps, ce qui peut paraître contradictoire, c’est qu’ils sont généralement les premiers à mettre en avant du 7ème dan par ci ou de l’expert international par là… Les plus hauts grades de la FEKM sont aujourd’hui des 4ème dan, ce qui chez nous, représente un minimum de 15 ans de pratique (et pas d’enseignement, ce sont bien deux choses différentes… Le prof qui ne s’entraîne plus avec ceux qui peuvent le faire progresser, régresse). 15 ans, si tout s’est bien passé : réussite à chaque examen du premier coup, absence de blessure importante… Bref, quand on examine le parcours de nos 4ème dan actuels (la dizaine de plus hauts gradés, les plus anciens anciens élèves) ils sont généralement plus proches des 20 à 25 ans de pratique plutôt que 15.
Enfin, pour conclure, Teddy Riner, Dominique Valera, Pascal Gentil, Jérôme le Banner, Franck Ropers ne sont ni japonais, coréens, thailandais ou indonésien. Donc s’appuyer sur de « hauts experts israéliens » ne garantit en rien que vous aurez un intervenant de haut niveau, bien au contraire. Et généralement, quand des personnes ont vraiment fait partie de forces spéciales, elles n’en parlent pas à tout bout de champ… Restez circonspects…
Soyez fiers de vos grades, même de votre ceinture blanche. Soyez contents d’avoir réussi, mais ne vous en gargarisez pas auprès de ceux qui ont échoué : il vous reste encore beaucoup de marches à monter. N’ayez pas honte d’avoir échoué : c’est juste qu’il vous faut peut être un peu plus de temps et qu’une fois que vos lacunes auront été identifiées, vous deviendrez plus forts et aurez un déclic ultérieur qui pourra vous permettre d’évoluer, plus rapidement peut être même que ceux qui auront réussi leur ceinture du premier coup. Ne renoncez pas. N’abandonnez pas. Vous ne le feriez pas en cas d’agression. Adoptez la même attitude.
Même sans ce bout de tissu de couleur qui sert essentiellement à tenir votre kimono, après 4 à 5 mois de pratique, vous serez déjà un vrai pratiquant de Krav Maga, contrairement à ceux qui pensent que le treillis, l’air menaçant, les cris, les « bagarres de chien » sont les éléments qui créent l’efficacité… Un prof de karaté en treillis et avec des mitaines reste un prof de karaté… Un type qui a papillonné dans les sports de combat restera un type qui aura papillonné…
Et voici qu’arrivent les premières vraies vacances pour nos pratiquants…
Pourquoi vraies vacances ? Parce qu’en général les vacances de la Toussaint ne comptent pas : on a commencé depuis à peine un mois, voire 2 pour les plus anciens. On n’a pas encore commencé les combats (ou depuis peu). Les corps ne sont pas fatigués après un mois de pratique.
En revanche, l’hiver arrivant, les jours et l’exposition au soleil diminuant, les biorythmes étant modifiés (changements brutaux de températures, passage à l’heure d’hiver…), on se sent déjà plus fatigués, avec, parfois pour certains, une baisse de moral et de « peps » pendant cette période (octobre-décembre).
En outre, la pratique du Krav Maga dure également depuis bientôt 4 mois, et on y a ajouté les combats depuis 2 mois lorsqu’on arrive à la fin décembre.
On commence donc naturellement à avoir de la bobologie associée à la fatigue due à la période. A ceci s’ajoute également le fait que peu d’entre nous prennent des congés à La Toussaint, et donc que l’on ajoute à la fatigue physique, celle provenant de l’activité professionnelle.
Décembre et les fêtes de fin d’année sont généralement l’occasion du vrai premier break de l’année.
Que faut-il faire pendant les vacances ?
Ma première réponse est : se reposer. Recharger ses accus et écouter son corps.
Ma seconde réponse est : se reposer n’est pas forcément ne rien faire.
En ce qui me concerne (mais mon exemple n’est pas forcément le meilleur), je ne fait pas de Krav durant ce break (si ce ne sont des shadows, très utiles). En revanche, j’en profite pour faire du VTT, du footing, de la natation et je sollicite ainsi d’autres blocs musculaires que ceux que j’utilise habituellement. Cela me permet de travailler mon souffle. Et cela me permet de ne pas insister sur les points où je ressens des douleurs.
Certains vont chez l’ostéo ou chez le kiné dès qu’ils ont une douleur. Je conseille d’aller chez son praticien durant cette période. En effet, il faut souvent laisser le corps au repos après une manipulation pour que cette dernière soit efficace. Ce qui n’est pas le cas pendant les périodes d’entrainement. La « révision » de Noël est donc utile pour remettre en place tout ce qui doit l’être et nous permettre d’attaquer au mieux la suite de la saison.
La saison, qui se termine généralement en juin, sera désormais hachée par les vacances d’hiver et les vacances de printemps. Certes, tout le monde n’aura pas l’occasion de reprendre des congés, mais par contre le Krav se poursuit généralement de manière plus light, quand il n’est pas simplement suspendu pendant les périodes de congés. Si votre entrainement est allégé durant ces périodes à venir, vous pourrez en profiter pour refaire d’autres activités sportives et ainsi reposer votre corps des contusions, bleus, contractions…
Pour ceux qui souhaitent radicalement « couper » pendant ces périodes de congés, la marche digestive sera conseillée après quinze douzaines d’huîtres, des dindes et chapons farcis, du chevreuil et du sanglier, quelques truitasses crèmeuses, le tout pour finir par des défilés de bûches, de gâteaux, de chocolats, humidifié de vins blancs, rouges, champagnes à foison. Les fêtes de Noël en France ont cela d’instructif qu’elles nous rappellent qu’il y a eu un ancien régime où les repas duraient de 4 à 6 heures… On mourrait plus jeune, mais qu’est-ce qu’on avait bien bouffé ! (enfin pour certains ! les autres mourraient jeunes et n’avaient rien mangé, mais c’est un autre débat). La marche est un excellent exercice très complet, qui se pratique à tout âge, à sa vitesse, et est bien plus utile qu’une partie de PS4 que vous aurez trouvée au bas du sapin… Les jeux videos ont ce travers qu’ils vous donnent faim et soif quand votre cerveau a cru que vous étiez en train de courir partout à « déquaniller » du terroriste à tout va ou à écraser de la poussette en voiture de sport, alors que
vous n’étiez qu’avachi dans un canapé tel Jabba le Hutt dans son palais, et sans la princesse Leïa à moitié nue à vos côtés de surcroît ! Finalement votre mauvaise conscience vous dit « bah :! on aura tout le temps de faire du sport à la rentrée ».
Pour mes camarades profs (et moi-même !), nous devons rester des exemples… Revenir des vacances de Noël, avec boyasse proéminente (que même le t-shirt noir non réglementaire ne pourra plus dissimuler), triple menton, oeil vitreux, ne fait pas office de produit d’appel et n’aura pas d’effet d’entrainement sur nos élèves…
Pendant vos vacances, ménagez-vous, mais restez actif ! Ceux qui ont un peu décroché ou n’ont pas pu venir ces dernières semaines, rechargez vos batteries et ré-attaquez la rentrée avec envie ! Il n’est jamais trop tard.
Après ce winter break, la prochaine fois nous parlerons du spring break… Ca pourra être plus fun ! Encore me faudra-t-il trouver un lien avec le Krav Maga d’ici là… Il est d’ailleurs question que Krav Maga Rennes organise à Cancun en avril le premier stage d’études des conséquences d’un spring break réussi sur l’amélioration sensible de la pratique du Krav Maga.
Bonnes fêtes de fin d’année à tous !